On a une autre preuve de l’authenticité du nouveau testament avec le fait que l’on compte par milliers les manuscrits antiques du Nouveau Testament. Par comparaison, la plupart des auteurs de l’antiquité classique ne nous sont connus qu’à travers un petit nombre de manuscrits, souvent fragmentaires, et très tardifs : le plus ancien manuscrit de la Guerre des Gaules, de Jules César, date du IXème-Xème siècle ; des Annales, de Tacite (rédigées vers 110 ap. J.-C.), nous possédons un manuscrit du IXème siècle, un autre du XIème, les autres « témoins » datant du XVème siècle ; La Guerre des Juifs de Flavius Josèphe (contemporain du Christ) nous est connue à travers des manuscrits du X-XIIème siècles…
Précisons! Il existe plusieurs manuscrits complets datant du IVème siècle, et ce fait est donc déjà exceptionnel. Sur le papyrus 7Q5 de Qumran, on a un fragment de papyrus de l’année 50 (en Grec). On a aussi retrouvé des versets de l’évangile de saint Jean de l’année 130 environ (le papyrus Ryland). Le papyrus Bodmer, de la fin du IIème siècle, contient la totalité de cet évangile, et d’autres écrits du Nouveau Testament.
De plus, il existe toujours de nombreuses versions en d’autres langues anciennes, en latin, syriaque, copte et arménien. D’où, près de 5.000 témoins manuscrits, en comptant les anciens lectionnaires liturgiques ; et beaucoup plus encore, lorsque sont collationnées les citations bibliques opérées par les écrivains des premiers siècles de notre ère.
Les originaux des vingt-sept écrits composant le Nouveau Testament ont tous disparu. Subsistent seulement un bon nombre d’anciens papyrus et de parchemins actuellement dispersés dans les grandes bibliothèques internationales : ainsi, près de 88 fragments sur papyrus, ou encore, les 274 manuscrits grecs écrits en lettres majuscules dites onciales, et près de 2.770 manuscrits en lettres grecques cursives.
Citons aussi le Codex Vaticanus (environ 325 – 350 ap. JC) : il comprend la plus grande partie du Nouveau Testament (et de l’Ancien Testament).
– Le Codex Sinaïticus (environ 350 – 400 ap. JC) : unique exemplaire complet du Nouveau Testament en onciales (et la plus grande partie de l’Ancien Testament).
Enfin, tous les manuscrits que nous possédons donnent, à quelques variantes près, le même texte.
Donc comparativement aux autres textes de cette époque, l’ensemble des documents que nous possédons peut être considéré comme fabuleux. C’est donc un indice de plus de l’authenticité des textes du nouveau testament. Bien sûr il n’y en a pas besoin. Mais il était bon de le souligner.
=========
On compte par milliers les manuscrits du Nouveau Testament. Par comparaison, la plupart des auteurs de l’antiquité classique ne nous connus qu’à travers un petit nombre de manuscrits, souvent fragmentaires, et très tardifs : le plus ancien manuscrit de La Guerre des Gaules, de Jules César, date du IXème-Xème siècle ; des Annales, de Tacite (rédigées vers 110 ap. J.-C.), nous possédons un manuscrit du IXème siècle, un autre du XIème, les autres « témoins » datant du XVème siècle ; La Guerre des Juifs de Flavius Josèphe (contemporain du Christ) nous est connue à travers des manuscrits du X-XIIème siècles…
La situation du Nouveau Testament est bien différente. Il existe plusieurs manuscrits complets datant du IVème siècle, et ce fait est déjà exceptionnel. Sur un fragment de papyrus de l’année 130 environ (le papyrus Ryland), on a retrouvé des versets de l’évangile de saint Jean. Le papyrus Bodmer, de la fin du IIème siècle, contient la totalité de cet évangile, et d’autres écrits du Nouveau Testament. Tous les manuscrits que nous possédons donnent, à quelques variantes près, le même texte. C’est un fait exceptionnel, qui témoigne du grand soin apporté, dès l’origine, à la transmission fidèle du texte original. On peut soutenir qu’aucun texte de l’Antiquité n’offre autant de garantie de fidélité à l’original que celui du Nouveau Testament.
=======
La situation manuscrite est meilleure que celle des auteurs de l’antiquité comme Platon, Tacite et autres. Il est possible de désigner avec une réelle certitude l’état des originaux. – Il existe toujours de nombreuses versions en d’autres langues anciennes, en latin, syriaque, copte et arménien. D’où, près de 5.000 témoins manuscrits, en comptant les anciens lectionnaires liturgiques.
Les originaux des vingt-sept écrits composant le Nouveau Testament ont tous disparu. Subsistent seulement un bon nombre d’anciens papyrus et de parchemins actuellement dispersés dans les grandes bibliothèques internationales : ainsi,
près de 88 fragments sur papyrus dont certains remontent à l’an 150 de notre ère ;
ou encore, les 274 manuscrits grecs écrits en lettres majuscules dites onciales,
et près de 2.770 manuscrits en lettres grecques cursives.
Par ailleurs, existent toujours de nombreuses versions en d’autres langues anciennes, en latin, syriaque, copte et arménien. D’où, près de 5.000 témoins manuscrits, en comptant les anciens lectionnaires liturgiques ; et beaucoup plus encore, lorsque sont collationnées les citations bibliques opérées par les écrivains des premiers siècles de notre ère.
La situation manuscrite est donc meilleure que celle des auteurs de l’antiquité, comme Platon, Tacite et autres. Certes, les variantes entre les manuscrits, surgies lors de la réécriture des textes par les anciens scribes chrétiens, sont nombreuses, plus de 150.000, mais d’importance souvent minime – surtout des fautes d’orthographe ! Un travail attentif de paléographie, et de critique textuelle permet actuellement aux spécialistes de remonter assez souvent aux deux ou trois formes du texte néotestamentaire qui circulaient au II°, siècle de notre ère en divers lieux du bassin méditerranéen.
Le Nouveau Testament a été fini de rédiger à la fin du Ier siècle après JC (la majeure partie avant 70). On dispose actuellement d’environ 5674[2] manuscrits grecs du Nouveau Testament ou de portions du Nouveau Testament et d’environ 19 300[3] manuscrits de versions, soit un total de près de 25 000 manuscrits, dont les principaux sont :
a- Les papyrus
– On en possède environ 99[4] contenant un ou plusieurs passages ou livres du Nouveau Testament.
– Le plus ancien est le P52 de J.Ryland : il s’agit d’un fragment de l’évangile de Jean datant de 125 à 130 ap. JC.
– Parmi les plus importants, ceux de C. Beatty (découverts vers 1930) : ces différents papyrus contiennent des passages de : évangiles, actes, épîtres de Paul, Hébreux, Ap. Datent de 200 à 250 ap. JC.
– Un autre groupe important est celui de Bodmer : ces papyrus contiennent des passages de : Luc, Jean, épîtres de Pierre, Jude datant d’environ 200 ap. JC.
b- Les manuscrits en lettres onciales (majuscules)
– On en possède environ 306[5].
– Rédigés entre le IVème et IXème siècle ap. JC.
– Les principaux sont :
– Le Codex Vaticanus (environ 325 – 350 ap. JC) : il comprend la plus grande partie du Nouveau Testament (et de l’Ancien Testament). Découvert au Vatican vers 1850.
– Le Codex Sinaïticus (environ 350 – 400 ap. JC) : unique exemplaire complet du Nouveau Testament en onciales (et la plus grande partie de l’Ancien Testament). Découvert par Tischendorf en 1859 au monastère Ste Catherine